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Triathlon du Grand Meaulnes

Photo du rédacteur: marcmarc

Dernière mise à jour : 18 sept. 2021




( Toutes les photos ont été faites par Nath. de LEFEVRE Photographe )



J'ai participé le dimanche 12 septembre au Triathlon M de La Chapelle-d'Angillon (1500 m de natation en lac, 48 kms de vélo (avec 750 m de dénivelé) et 9,8 kms de course).

J'avais dans un coin de ma tête l'envie secrète de réaliser ce format de triathlon. Pas simple de se programmer pour un effort de minimum 3 heures mais je m'entêtais à m'entrainer depuis 2 ans et demi.


Mon activité professionnelle de l'époque, chauffeur SPL qui m'amenait à faire en moyenne 270 h de travail par mois, m'obligeait à m'organiser des séances d'entraînement sous les lampadaires ou dans des piscines qui faisaient des nocturnes ( je suis souvent allé à la piscine de Weppes à Hernies). J'organisait mes séances en fonction du lieu où je m'arrêtais. Au fur et à mesure du temps, j'arrivais à visionner les trajets pour me stopper dans des lieux adéquates.


​Je me suis fait licencier au mois d'aout 2020 et je me suis lancé dans ce challenge un peu fou, à 57 ans : réaliser ce rêve, un "Triathlon M".




Le rassemblement


Dans le triathlon, les participants ne s'épient pas avant le départ. Tout le monde est dans sa bulle ! je crois même que certains stressent un peu : les rires que l'ont entend dans le groupe avant de rentrer dans l'eau, démontrent que pour certains, il faut évacuer l'inquiétude et le trac.





Je suis le numéro 5 ou, un autre signe distinctif, les bandes jaunes sur les manches.

5 minutes d'échauffement et la corne de brume sonne le départ !





Le départ





Le départ, c'est le seul moment où il y a de la confrontation directe, des coups, des frictions et même parfois on se retrouve la tête sous l'eau ! Pas très agréable quand on est dans l'effort.

Pour éviter la bagarre, il faut prendre l'extérieur, plus long mais plus tranquille. Je suis un "diésel" alors, je ne peux pas me frotter aux autres. Je n'ai qu'un seul rythme et il ne faut pas que je le perde. Même pour les passages de bouées, je m'écarte au maximum. Je sais qu'à la sortie de ces dernières, je suis gagnant. Le but, en temps, était de faire le parcours en 30 minutes et il fut réalisé sans entamer mes forces






La sortie de l'eau



La sortie de l'eau est le point très noir de ce triathlon et le seul ! tout le reste était parfait.


Vous finissez une partie natation de 1500 m (30 mn d'effort pour ma part) et vous vous retrouvez face à un ponton au niveau de la surface. Evacuer un corp entamé par la fatigue, mon poids de 91 kg , ma souplesse perdue, et bien la conséquence c'est que lorsque je me suis redressé, deux crampes à l'arrière des cuisses qu'il a fallut gérées une partie du reste de la course.



En échangeant avec d'autres participants sur cette handicap, quelle a été ma surprise d'entendre qu'ils avaient tous une anecdote négative sur cette sortie d'eau. Même dans les édition précédentes ! C'est dommage que les organisateurs ne trouvent pas une solution à ce problème.





La transition


C'est le moment de passer de la natation à la partie vélo. La transition est comptée dans le temps et fait partie de la course donc pas le temps de regarder les jolies filles. L'objectif c'est de se déshabiller et de se rhabiller le plus vite possible pour reprendre la course dans la partie vélo.




Loupé pour moi !

Les crampes me gênent à ce moment de la course et récupérer les affaires au sol est d'une extrême difficulté. Il faut éviter que la cuisse se bloque et arriver à se baisser pour s'habiller est un vrai calvaire.

J'ai mis à peu près 4 mn dans cette transition, beaucoup trop !








La partie vélo




Distance 48 kms, 4 boucles de 12 kms et 736 m d'ascension totale.





Je me suis très vite aperçu que je ne pourrais pas faire de performance aujourd'hui, trop handicapé par les crampes qui n'avaient pas l'intention de se dissiper. Alors j'adoptais le rythme cyclotourisme (24 km/h) et ça m'allait bien. J'avais le temps de saluer toutes les personnes installées autour du circuit et ils me le rendaient bien.

Il fallait faire 4 tours. J'avais le temps de faire connaissance. Je me rappelle que sur la partie descendante, il y avait une jeune fille d'une quinzaine d'année qui faisant la pom-pom girl, on se saluait à chaque tour, dans cette partie où l'on pouvait atteindre 60 à 70 km/h ( je ne suis pas sur qu'il y avait grand monde qui la voyait). Merci à elle pour ses danses cela faisait du bien



A l'arrivée du parcours vélo, je retrouvais l'arbitre avec qui j'avais eu une discussion très amicale sur le parcours au sujet d'une paire de gants jetée à ma fille située au bort du circuit.


L'arbitre nous indique que nous arrivons dans la zone de transition et qu'il faut mettre pied à terre à partir du drapeau sous peine d'être disqualifié !





La deuxième transition

C'est à ce moment qu' on s'aperçoit qu'il va falloir faire quelque chose pour ne pas être ridicule !

Le parc à vélo est presque plein et finalement je suis parmi les derniers. Aillant oublié de lancer ma montre au début, je n'avais aucun repaire chronométrique mais bizarrement, à ce moment là de la course, je me sentais plutôt bien.



La course à pied





9 km 800 même si je pense que le distance était moins importante





Au début malgré un point de côté (tout va bien dans le meilleur des mondes !), le rythme était bon et j'avais bon espoir de rattraper mon retard mais... au deuxième tour, les contractures de ces satanées crampes sont réapparues et finir n'était plus que mon but dorénavant.




Là aussi il fallait faire 4 tours et dans le 3eme tour les participants se faisaient de plus en plus rare et par conséquence le public aussi, heureusement que les officiels restaient nombreux et sympathiques autour du circuit, il y avait de la joie. Merci !!!




Le dernier tour, et ce n'est pas de la vantardise de dire que pour finir, je suis aller chercher des forces que je ne soupçonnais pas en moi ! j'ai même dit, à des officiels qui se trouvaient sur le bord du circuit dans le dernier tour, " Je ne pensais que l'on pouvait courir si lentement" ! Si je me souviens, cela les à fait bien rire.

Le concurrent qui se trouvait devant moi, marchait et je n'arrivais pas à le rattraper.



L'Arrivée



"3 heures et 39 mn"


* 30 mn de natation

* 2 heures de vélo

* 1h 9mn de course à pied







Arrivée d'une course de Triathlon


Le point levé comme dans le film " The breakfast club " sur la music "Don't You" de Simple Minds


Je suis arrivé dernier !


J'ai même eu l'honneur, sur le dernier kilomètre, du vélo sur lequel il y a marqué "fin de course". Je ne connaissais pas ma place dans la course mais maintenant, j'avais la certitude d'être le dernier. Le deuxième cycliste, qui accompagnait le "vélo-balai", avait beaucoup d'humour, et m'a demander d'accélérer mais j'étais à fond !


Sachez que je ne me trouve aucune excuse à ma contre-performance chronométrique.

La seule chose que je me dis, c'est que j'ai réussi mon pari : FINIR !


Et si je veux faire mieux la prochaine fois, il va falloir continuer à S'ENTRAINER DUR ...














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