Après avoir observé les hérons et les cormorans, entre autres, sans juger leur mode de vie, nous avons remarqué que, durant cet instant de chasse, ces deux prédateurs se servent l’un de l’autre. Le héron se poste près des cormorans, espérant pouvoir leur voler un poisson mal gobé.
Quand le cormoran sort de l’eau, il est vulnérable et son premier regard se tourne vers le héron, posté sur la berge. Ce dernier devient pour lui une sorte de « tour de contrôle » : s’il est présent, tout semble en sécurité. Mais si le héron est absent, le cormoran sait qu’il y a un danger et déploie alors ses ailes pour s’éloigner rapidement, à la recherche d’une eau plus tranquille.
Trouver sa place, c'est important et essayer de la garder, c'est mieux…
En cette fin de sécheresse, la nourriture se fait rare. Les retenues d'eau, qui possèdent encore suffisamment de poissons, sont difficiles à trouver, et les meilleurs lieux d’observation ou d’attente sont devenus des "chasses gardées". La guerre fait rage, et parfois la violence éclate ! C’est l’ambiance "OK Corral". Ils en viennent aux mains, ou plutôt aux becs et aux pattes. En période de disette, les alliances se dissolvent, et il n’y a plus d’amis.
Quand les hérons s'attaquent, ils en oublient les gestes et postures de vole. Comme un rapace , le bec en avant, pour faire mal. On ne joue plus, on défend son territoire !